Après une première étude réalisée en 2018 qui analysait l’articulation entre ces deux dispositifs sur les générations 1944 et 1950, celle-ci l'actualise et compare les générations 1950 et 1954, observées à fin 2021.

Le terme de « petites pensions » peut recouvrir des notions différentes : il peut s’agir de pensions de retraite portées au niveau du minimum contributif ou de celles complétées par des prestations du minimum vieillesse. Même si certains assurés bénéficient des deux dispositifs, ces derniers répondent à des logiques différentes.

Le minimum contributif a été créé en 1983 pour « mieux récompenser la contributivité ». C’est un complément au droit acquis. Il vise à assurer un niveau de pension minimal à un assuré qui liquide à taux plein une carrière faiblement rémunérée. Il ne concerne que le droit personnel de l’assuré, en lien avec ses cotisations. Le minimum vieillesse quant à lui est un dispositif non contributif, c’est-à-dire sans contrepartie de cotisation, qui a pour objectif d’assurer un revenu minimum à des personnes âgées de 65 ans ou dès l’âge minimum légal d’ouverture des droits à retraite en cas d’inaptitude au travail lorsqu’elles ont peu ou pas cotisé à la retraite. Le minimum vieillesse assure au ménage un revenu minimum et est donc déterminé en fonction de la situation du ménage et des ressources de l’ensemble des membres du ménage.

Voir l’étude sur l’articulation entre le minimum contributif et le minimum vieillesse au régime général pour les générations 1950 et 1954.

Ces travaux actualisent une précédente étude sur les caractéristiques des bénéficiaires du minimum contributif des générations 1944 et 1950, comparées à celles des allocataires du minimum vieillesse au régime général.