Le champ de l’habitat à destination des personnes âgées s’est considérablement diversifié depuis quelques décennies, avec l’émergence d’un parc de logements dits « intermédiaires ». Les résidences autonomie (ex-logements-foyers) et les résidences services seniors sont les structures les plus répandues, mais d’autres formules existent, comme les « béguinages » et les habitats dits « inclusifs ».

Les habitats intermédiaires, qui sont des structures non médicalisées, ont comme caractéristiques de proposer des logements fonctionnels et des services pour faciliter les activités du quotidien. Grâce aux espaces partagés au sein des structures et au travail de quelques salariés, ces habitats visent à maintenir les relations sociales entre résidents. Ces caractéristiques permettent-elles de soutenir l’autonomie des résidents ? Et de quelles autonomies parle-t-on ?

En comparant l’autonomie des personnes âgées vivant en habitat intermédiaire à celle des retraités vivant dans un logement ordinaire, la recherche HILAUSENIORS a pour ambition d’apporter des réponses à ces questions importantes pour le développement des futurs habitats intermédiaires. Selon le Haut-Commissariat au Plan, la France aurait besoin de créer 200 000 à 300 000 logements de ce type d’ici 2050.