L’objectif est de présenter de manière synthétique différents indicateurs démographiques ainsi que leur évolution passée et à venir.
Ces indicateurs sont les suivants :
- Nombre de naissance par année selon le sexe
- Indice conjoncturel de fécondité et âge moyen à la maternité
- Pyramide des âges en France métropolitaine en 2012 et 2070
- Espérance de vie du moment à la naissance et à 60 ans
- Ratios démographiques
Source : Insee, Ined, État civil.
Nombre de naissance par année selon le sexe
La courbe du nombre de naissances est dans un premier temps assez irrégulière et marquée par les déficits de naissances lors des deux guerres mondiales. La période du « baby boom » entre les années 1946 et 1974 se distingue clairement. En projection, le niveau des naissances est relativement stable en raison de la continuité de l’hypothèse retenue.
Sources : Données constatées : Insee. Données en projection : Insee.
Indice conjoncturel de fécondité et âge moyen à la maternité
L’évolution de l’indice conjoncturel de fécondité, qui reflète l’intensité de la fécondité sur l’année, est sensiblement la même que celle des naissances. La période du « baby boom » y est plus visible encore. Au début du siècle, le niveau de l’indice conjoncturel de fécondité était de près de 3 enfants par femme ; il semble aujourd’hui se stabiliser autour de 2 enfants par femmes.
L’âge moyen à la fécondité (tous rangs de naissance confondus) traduit quant à lui le calendrier de la fécondité. Cet âge moyen était d’environ 29 ans sur le début de la période, il tombe à 26,5 ans à la fin des années 1970, puis remonte à 30 ans sur la fin de la période en constaté ; enfin, il se fixe à 30,5 ans en projection.
Sources : Données constatées : Insee. Données en projection : Insee.
Pyramide des âges en France métropolitaine en 2017 et 2070
Cette pyramide des âges représente les effectifs de la population de la France métropolitaine par sexe et âge en 2017 et en 2070. En dehors des irrégularités de la pyramide de 2017 (déficits de naissances dus aux guerres, passage des classes creuses à l’âge de fécondité, baby-boom), les différences d’effectifs au-delà de 65 ans sont très frappantes. Il s’agit là de la meilleure illustration du vieillissement de la population française.
Sources : Données constatées : Insee. Données en projection : Insee. Retrouvez le simulateur de population de l’Ined en cliquant ici.
Espérance de vie à la naissance et à 60 ans
L’évolution de la mortalité, résumée par l’espérance de vie à la naissance, est constante et relativement rapide depuis la moitié du siècle dernier. Entre 1946 et 2009, les hommes ont gagné quasiment 18 années d’espérance de vie, passant de 59,9 ans à 77,8 ans. Sur la même période, les femmes sont passées de 62,5 ans à 84,5 ans, soit 22 années. Si cette évolution tendancielle se poursuivait, l’espérance de vie à la naissance en 2060 serait de 86 ans pour les hommes et plus de 91 ans pour les femmes. L’évolution de l’espérance de vie à 60 ans montre qu’une majeure partie de gains de mortalité sont effectués au-delà de cet âge.
Ratios démographiques
Plusieurs définitions peuvent être retenues pour le ratio démographique : actifs sur inactifs, jeunes sur vieux, actifs sur retraités… Quoi qu’il en soit, le constat reste toujours le même, c’est-à-dire que la valeur de ce dernier se réduit en raison d’un dénominateur croissant au fil du temps.