C’est en 2016 que l’on constate le plus grand nombre de salariés exposés une même année, soit 898 000. À la suite de la suppression de quatre risques au dernier trimestre de 2017, les salariés déclarés exposés à un des six risques restants étaient 673 000 en 2018 et 692 000 en 2019.

L’analyse des effectifs annuels de salariés déclarés exposés selon leurs expositions précédentes traduit un taux de rotation sur les postes exposés assez élevé. À partir de 2019, la part de salariés exposés qui l’étaient déjà l’année précédente est comprise entre 66 % et 71 %. Depuis 2018, la structure par risques d’expositions n’a presque pas changé et, malgré la suppression de quatre risques, le profil des salariés exposés en 2019 reste similaire à celui des exposés en 2016 : des facteurs de pénibilité différents selon le genre, une majorité d’ouvriers, l’importance du secteur de l’industrie manufacturière. Les salariés exposés au travail de nuit ou au travail en équipes alternantes ont des salaires supérieurs à ceux des salariés exposés aux autres risques de pénibilité. Cependant, la proportion de poly-exposés a fortement diminué (19 % des exposés en 2016 vs. 9 % des exposés en 2019), et la part des salariés exposés parmi les salariés du régime général est plus faible dans chaque secteur en 2019 par rapport à 2016. En fin d’année 2021, 1,6 million de personnes avaient au moins un point acquis sur leur compte, dont 96 % entre 1 et 29 points et 4 % avec 30 points ou plus. Entre 2016 et 2021, 13 600 personnes ont effectué au moins une demande d’utilisation de points de leur C2P.

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Cette étude a été présentée dans le cadre de la séance plénière du COR (Conseil d’orientation des retraites, 23/03/2023).