Au 31 décembre 2020, 358 065 retraités du régime général résidaient en Algérie, dont 45 % bénéficient d’un droit propre et 55 % uniquement d’un droit dérivé. Près de 40 % d’entre eux étaient déjà retraités du régime général résidant en Algérie en 2004.
Cette note étudie leur mobilité résidentielle vers l’Algérie en cours de retraite, et son impact sur l’âge moyen des retraités résidant en Algérie. La mobilité vers l’Algérie après le début de versement de la pension est rare : parmi les retraités du régime général résidant en Algérie fin 2020, seuls 4 % ont déclaré un changement de résidence vers l’Algérie entre fin 2004 et fin 2020, en moyenne 13 ans après la date d’effet de leur pension. Ces retraités migrants ont en moyenne 82,6 ans fin 2020, soit 4 ans de plus que l’ensemble des retraités résidant en Algérie.
Quatre-vingt-quinze pour cent de ces mobilités concernent des bénéficiaires d’un droit propre (à 99 % des hommes). Parmi les seuls retraités bénéficiaires d’un droit propre résidant en Algérie fin 2020, 8 % ont déclaré un changement de résidence vers ce pays entre fin 2004 et fin 2020, en moyenne 13 ans après la date d’effet de leur retraite. Dans plus de 99 % des cas, la mobilité concerne un départ de la France vers l’Algérie. Parmi les bénéficiaires de droit dérivé résidant en Algérie fin 2020, seuls 0,4 % ont déclaré une résidence dans un autre pays entre fin 2004 et fin 2020 alors qu’ils percevaient déjà leur pension de réversion. Presque tous les bénéficiaires de droits dérivés sont des femmes nées en Algérie qui ne bénéficient pas de droit propre au régime général.